dimanche 31 août 2008

Une saison en enfer

Détruit par la débauche et la déchéance
Déchiré par le destin et le devoir
Déprimé par le deuil d'un au revoir
C'est la décadence d'une vie

Je m'exprime mal en Français. J'ai l'Anglais.

Tout à coup, mon inspiration est morte. Je ne la vois plus, enfin, je ne la sens plus. Je sais qu'elle est là, quelque part, elle y sera toujours, mais ces murs, ces falaises, ces vallées qui m'entourent: elle crèvent, de jour en jour.

Il y en a qui marche, qui continue, qui n'ont aucun problème à s'assimiler. L'exile existe, seulement, pas pour tout le monde. L'exile, l'amour et la souffrance... C'est ce qu'on ressent tous un jour ou l'autre. Camus.

Enfin, je suis pas seul. J'ai toi.

Comment font-ils, les autres? J'ai l'impression que c'est tellement facile.

Mais peut-on connaître le bonheur sans avoir connu le malheur?

Je tourne en rond. J'en peux plus. Plus rien ne sort. Plus rien de beau de la plume. Que de l'horreur. Je me sens mourir ici. C'est pas normal. Les gens ne vivent pas comme ça! Il y a un problème. Le suicide chez les jeunes, la dépression chez les adultes, la mort seule dans un asile pour les vieux. C'est pas une vie. Il y a mieux. Il doit y avoir mieux.

Voilà. Je me sens comme Rimbaud quand il pouvait plus écrire.

Aucun commentaire: